la poésie est passée par ici mais où va-t-elle ?
Jeudi 11 février 2010
Le temps est suspendu, au ralenti, les enfants sont en vacances et j'aime bien ces heures
qui passent sans contrainte, ni obligation de faire ou d'aller.
Laisser son esprit au repos, sans angoisse ni projection, être entre deux mondes, l'intérieur
et l'extérieur, ne plus être qu'avec soi et avoir la possibilité de ne rien vouloir d'autre que cela.
Avoir sous la main un appareil de photo numérique vous ouvre une infinité de possibilités
et l'idée de me portraiter m'est venue hier matin alors que jusqu'à présent cette pensée
ne m'était jamais venue à l'esprit, ne me trouvant pas suffisamment remarquable physiquement
ce qui, aujourd'hui, serait de la coquetterie mal placée, vu mon grand âge.
Mais c'était de la curiosité, se voir en temps réel, pouvoir s'observer à travers un objectif
que l'on tient soi-même dans ses mains, je l'ai pris comme un jeu et voilà ce que cela donne :
Prenant la pose devant l'objectif de mon appareil tenu à bout de bras, j'émettais de petits
sons et je me suis mise à prononcer les voyelles de l'alphabet : A, E, I, O, U et le titre
du poème de Arthur Rimbaud "Voyelles", m'est revenu comme une évidence.
Je me suis mise à sourire en me disant que toute ma vie, je voudrais être capable de
vivre l'instant présent et que s'il existe un petit plus dans la joie, une petite lumière qui
éclaire mon chemin, elle soit la bienvenue. C'est ce qui s'est passé.
Voici le début du premier vers de ce poème de Rimbaud :
"A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu..."
et voici d'autres photos que j'ai prises avant ces autoportraits et le jour même :
La petite fleur rouge de géranium qui s'est mise à fleurir en plein mois de février est
à elle seule un petit bonheur et même, si ce n'est qu'une construction de mon esprit,
nous avons communiqué elle et moi en regardant par la fenêtre la neige tomber et le
silence était éloquent, c'était une histoire sans paroles.
Vive la poésie qui passe, s'en va et revient et se réjouir de la vie dans ce qu'elle
vous fait prendre conscience que tout est possible et chaque jour nouveau ne peut
que nous donner de la force et l'envie de continuer.
Le temps est suspendu, au ralenti, les enfants sont en vacances et j'aime bien ces heures
qui passent sans contrainte, ni obligation de faire ou d'aller.
Laisser son esprit au repos, sans angoisse ni projection, être entre deux mondes, l'intérieur
et l'extérieur, ne plus être qu'avec soi et avoir la possibilité de ne rien vouloir d'autre que cela.
Avoir sous la main un appareil de photo numérique vous ouvre une infinité de possibilités
et l'idée de me portraiter m'est venue hier matin alors que jusqu'à présent cette pensée
ne m'était jamais venue à l'esprit, ne me trouvant pas suffisamment remarquable physiquement
ce qui, aujourd'hui, serait de la coquetterie mal placée, vu mon grand âge.
Mais c'était de la curiosité, se voir en temps réel, pouvoir s'observer à travers un objectif
que l'on tient soi-même dans ses mains, je l'ai pris comme un jeu et voilà ce que cela donne :
Prenant la pose devant l'objectif de mon appareil tenu à bout de bras, j'émettais de petits
sons et je me suis mise à prononcer les voyelles de l'alphabet : A, E, I, O, U et le titre
du poème de Arthur Rimbaud "Voyelles", m'est revenu comme une évidence.
Je me suis mise à sourire en me disant que toute ma vie, je voudrais être capable de
vivre l'instant présent et que s'il existe un petit plus dans la joie, une petite lumière qui
éclaire mon chemin, elle soit la bienvenue. C'est ce qui s'est passé.
Voici le début du premier vers de ce poème de Rimbaud :
"A noir, E blanc, I rouge, U vert, O bleu..."
et voici d'autres photos que j'ai prises avant ces autoportraits et le jour même :
La petite fleur rouge de géranium qui s'est mise à fleurir en plein mois de février est
à elle seule un petit bonheur et même, si ce n'est qu'une construction de mon esprit,
nous avons communiqué elle et moi en regardant par la fenêtre la neige tomber et le
silence était éloquent, c'était une histoire sans paroles.
Vive la poésie qui passe, s'en va et revient et se réjouir de la vie dans ce qu'elle
vous fait prendre conscience que tout est possible et chaque jour nouveau ne peut
que nous donner de la force et l'envie de continuer.