la tradition des étrennes
dimanche 3 janvier 2010
Et voilà ! Nous avons laissé derrière nous l'année 2009 et nous venons d'entamer
allègrement la nouvelle année 2010 en prenant de bonnes résolutions et
en souhaitant que les mois qui viennent soient truffés de joie et de surprises
pour que la vie soit plus belle. En tout cas, c'est ce que je vous souhaite ainsi
qu'à moi-même et les enfants y seront sans aucun doute pour quelque chose.
En attendant on peut se demander si la tradition des étrennes n'a pas un peu
évolué du fait du passage du Franc à l'Euro et de l'évolution de notre mode
de vie. Mais d'abord d'où nous vient cette tradition ?
Il semblerait qu'en Occident, l'usage des étrennes remonte au moins à l'Antiquité
classique. Le nom même vient, dit-on d'un bois consacré à la déesse Strenia ou
Strena (déesse romaine antique), dans lequel, sous les premiers rois de Rome,
il était d'usage de couper des rameaux de verveine que l'on envoyait aux
magistrats, comme marque de déférence, dans certaines circonstances particulières
et notamment en signe de bon augure, au début de chaque nouvelle année.
Avec le temps, les présents ont perdu cette première simplicité et on en est venu à
offrir des objets de plus ou moins de grande valeur, en les accompagnant de
témoignages d'amitié et de voeux de bonheur et de prospérité.
Sous les empereurs, l'usage des étrennes était devenu si général que le peuple
allait en masse leur souhaiter la bonne année et leur porter des cadeaux en
argent monnayé. L'Empereur Auguste acceptait ces cadeaux et en achetait des
idoles d'or et d'argent dont il ornait les temples.
L'empereur Tibère les refusa mais son successeur Caligula les remit de nouveau
en honneur et les appliqua à ses besoins particuliers.
Les anciens Celtes connurent aussi probablement l'usage des étrennes.
Ils avaient, au renouvellement de l'année, la fête du gui ou l'on se distribuait les
fragments de la plante sacrée, c'est ce qu'on appela plus tard "le gui de l'an neuf".
Le christianisme essaya de supprimer les étrennes, comme étant un reste de
paganisme, mais il ne put y parvenir et se contenta de substituer des fêtes
chrétiennes aux fêtes paiennes.
Mais l'usage des étrennes prit surtout une importance considérable quand le
début de l'année qui, jusqu'alors, avait été à Pâques, fut, à partir du XVIè siècle,
définitivement fixé au 1er janvier.
En France, sous Louis XIV, le luxe des étrennes devint considérable.
La Révolution voulut supprimer l'usage des étrennes et on interdit les
petites baraques des boulevards qui avaient commencé à s'y établir en 1789 et
qui, avec quelques périodes d'interruption, encombrèrent ensuite chaque année
Paris du 15 décembre au 15 janvier.
Cette tentative avorta, les habitudes furent plus fortes que les lois et les étrennes
continuèrent à tenir une grande place dans les moeurs populaires.
L'usage des étrennes existe aussi en Chine, au Japon et dans d'autres pays.
Le jour de l'an y est fêté avec des réjouissances et des échanges de cadeaux.
Il est de tradition, en France, de donner des étrennes à certains métiers tels que:
-le facteur et le pompier qui viennent avec leur calendrier
-les éboueurs,
-le gardien d'immeuble
-la femme de ménage ou la nounou.
Dans la région du Nord-Pas de Calais, il existe une recette de gaufres que l'on
appelle des étrennes. Elle était faite avant la fin d'année et les gaufres étaient
offertes aux amis et à la famille à l'occasion des voeux de la nouvelle année, d'où
son nom d'Etrennes. Ces gaufres peuvent être conserver dans une boîte métallique.
Gaufres sèches ou Etrennes :
Recette pour 32 gaufres environ.
Ingrédients :
-300 g de farine
-250 g de beurre
-300 g de sucre
-4 oeufs
-1 sachet de levure chimique
Casser les oeufs dans une terrine, ajouter le sucre et battre jusqu'à ce que le mélange
blanchisse.
Ajouter ensuite le beurre fondu puis la farine et la levure.
Laisser reposer 30 mn puis faire cuire. Pour cela, utiliser 2 cuillères à café, l'une pour prendre
une portion de pâte et l'autre pour disposer la pâte sur la plaque à petites gaufres.
Compter environ 2 mn de cuisson.
Je vous souhaite de bonnes étrennes et une très bonne année 2010
Et voilà ! Nous avons laissé derrière nous l'année 2009 et nous venons d'entamer
allègrement la nouvelle année 2010 en prenant de bonnes résolutions et
en souhaitant que les mois qui viennent soient truffés de joie et de surprises
pour que la vie soit plus belle. En tout cas, c'est ce que je vous souhaite ainsi
qu'à moi-même et les enfants y seront sans aucun doute pour quelque chose.
En attendant on peut se demander si la tradition des étrennes n'a pas un peu
évolué du fait du passage du Franc à l'Euro et de l'évolution de notre mode
de vie. Mais d'abord d'où nous vient cette tradition ?
Il semblerait qu'en Occident, l'usage des étrennes remonte au moins à l'Antiquité
classique. Le nom même vient, dit-on d'un bois consacré à la déesse Strenia ou
Strena (déesse romaine antique), dans lequel, sous les premiers rois de Rome,
il était d'usage de couper des rameaux de verveine que l'on envoyait aux
magistrats, comme marque de déférence, dans certaines circonstances particulières
et notamment en signe de bon augure, au début de chaque nouvelle année.
Avec le temps, les présents ont perdu cette première simplicité et on en est venu à
offrir des objets de plus ou moins de grande valeur, en les accompagnant de
témoignages d'amitié et de voeux de bonheur et de prospérité.
Sous les empereurs, l'usage des étrennes était devenu si général que le peuple
allait en masse leur souhaiter la bonne année et leur porter des cadeaux en
argent monnayé. L'Empereur Auguste acceptait ces cadeaux et en achetait des
idoles d'or et d'argent dont il ornait les temples.
L'empereur Tibère les refusa mais son successeur Caligula les remit de nouveau
en honneur et les appliqua à ses besoins particuliers.
Les anciens Celtes connurent aussi probablement l'usage des étrennes.
Ils avaient, au renouvellement de l'année, la fête du gui ou l'on se distribuait les
fragments de la plante sacrée, c'est ce qu'on appela plus tard "le gui de l'an neuf".
Le christianisme essaya de supprimer les étrennes, comme étant un reste de
paganisme, mais il ne put y parvenir et se contenta de substituer des fêtes
chrétiennes aux fêtes paiennes.
Mais l'usage des étrennes prit surtout une importance considérable quand le
début de l'année qui, jusqu'alors, avait été à Pâques, fut, à partir du XVIè siècle,
définitivement fixé au 1er janvier.
En France, sous Louis XIV, le luxe des étrennes devint considérable.
La Révolution voulut supprimer l'usage des étrennes et on interdit les
petites baraques des boulevards qui avaient commencé à s'y établir en 1789 et
qui, avec quelques périodes d'interruption, encombrèrent ensuite chaque année
Paris du 15 décembre au 15 janvier.
Cette tentative avorta, les habitudes furent plus fortes que les lois et les étrennes
continuèrent à tenir une grande place dans les moeurs populaires.
L'usage des étrennes existe aussi en Chine, au Japon et dans d'autres pays.
Le jour de l'an y est fêté avec des réjouissances et des échanges de cadeaux.
Il est de tradition, en France, de donner des étrennes à certains métiers tels que:
-le facteur et le pompier qui viennent avec leur calendrier
-les éboueurs,
-le gardien d'immeuble
-la femme de ménage ou la nounou.
Dans la région du Nord-Pas de Calais, il existe une recette de gaufres que l'on
appelle des étrennes. Elle était faite avant la fin d'année et les gaufres étaient
offertes aux amis et à la famille à l'occasion des voeux de la nouvelle année, d'où
son nom d'Etrennes. Ces gaufres peuvent être conserver dans une boîte métallique.
Gaufres sèches ou Etrennes :
Recette pour 32 gaufres environ.
Ingrédients :
-300 g de farine
-250 g de beurre
-300 g de sucre
-4 oeufs
-1 sachet de levure chimique
Casser les oeufs dans une terrine, ajouter le sucre et battre jusqu'à ce que le mélange
blanchisse.
Ajouter ensuite le beurre fondu puis la farine et la levure.
Laisser reposer 30 mn puis faire cuire. Pour cela, utiliser 2 cuillères à café, l'une pour prendre
une portion de pâte et l'autre pour disposer la pâte sur la plaque à petites gaufres.
Compter environ 2 mn de cuisson.
Je vous souhaite de bonnes étrennes et une très bonne année 2010