Le chocolat au prix du caviar

Jeudi 7 janvier 2010

Hier a été un mercredi bien rempli et surtout l'occasion des retrouvailles chez moi des
petits loups dont je m'occupe tout au long de l'année scolaire,  l'occasion aussi de
partager la traditionnelle galette des rois.
Le seul et unique garçon du groupe a eu la surprise et le privilège de trouver la
fève dans sa part du gâteau et est devenu le roi, un court instant, avant que les
autres enfants se mettent, chacun à leur tour, la couronne sur la tête et que je
les prenne en photo pour figurer dans la galerie de portraits qu'ils aiment ensuite
feuilleter, au gré de leurs envies.

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Les enfants ont le chic, par un geste, une parole ou un sourire de vous rendre à votre
rôle d'adulte mais aussi de remettre les pendules à l'heure et l'essentiel à sa bonne
place. Cela m'a réchauffé le coeur de les retrouver tous en bonne forme et avec
l'envie de s'amuser et d'apprendre à lire et à écrire pour la plus grande qui est au CP.

Avant de les retrouver, j'ai eu l'occasion de prendre quelques jours de congés entre Noël
et le Jour du Nouvel An etje suis allée  les passer à Paris, la ville des lumières, que je n'avais
pas revue depuis presque deux ans.

Le 31 décembre, les transports étaient gratuits, bus comme métro, et je me suis baladée
avec une amie sur les Champs Elysées pour ensuite me rendre au Trocadéro voir les
illuminations de la Tour Eiffel.
Nous sommes entrées dans le magasin de produits de confiserie de luxe Hediard et je
dois dire que j'ai été particulièrement choquée de passer devant une boîte de chocolats
fins affichant le prix de 378 euros.
J'ai cru à une erreur et ai relu deux fois le prix avant de réaliser que mes yeux ne me
trompaient pas et j'en ai fait la remarque à l'amie qui m'accompagnait. La vie parisienne
est pleine de contrastes mais je me suis dit, en mon for intérieur, que même si
j'aimais le chocolat de qualité, cela ne pouvait justifier un tel prix et j'ai été presque
révoltée de cet état de fait.

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Mon amie et moi ne faisions que passer et avons joué les badauds mais cela m'a laissé
un drôle de goût dans la bouche et j'ai été contente de me retrouver à l'extérieur de la
boutique et de continuer mon chemin.

Hier après-midi, après la galette, les enfants ont utilisé les rouleaux de Sopalin qu'ils
avaient peints à Noël et s'en servaient comme de longues vues. Je les ai pris en
photos et je leur souhaite de voir très loin, par delà les moulins et les faux-semblants
pour que leur vie soit belle et riche pas seulement de chocolats mais de rêves à
conquérir et de barrières à surmonter.IMGP1277



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