le Père Noel au sommet de Copenhague
Mercredi 9 décembre 2009
Aujourd'hui j'ai rendez-vous comme chaque mercredi avec deux petites filles. Elles sont nées
à Haïti et pour la plus petite âgée de 4 ans et demi c'est son premier Noël en France.
Il était donc tout à fait logique et agréable de lui proposer d'aller voir les illuminations
au centre-ville,ce que nous avons fait après le goûter.
En descendant du bus Place Grandvelle, il était trop tôt pour les premiers éclairages et
nous avonsjoué à la balançoire et au toboggan avant que les premières guirlandes
électriques nes'allument et ce fut la précipitation vers le traîneau du Père Noël tiré par
les rennes.
Puis, nous avons redescendu la grand-rue du
centre-ville pour nous retrouver devant la grande
façadede l'hôtel de ville illuminé et le contraste fut saisissant entre la pancarte rappelant le
Sommet deCopenhague et le trop-plein d'éclairage des guirlandes, mais pour les enfants,
quel beau spectacle !
Les plus grandes nations sont réunies pendant 14 jours pour décider ou tenter de décider
comment les habitants de notre planète, en tout cas de l'espèce humaine, puisque ce sont
eux qui dirigent le monde, vont vivre pour les 50 années à venir et choisir, en conséquence,
pour les générations futures.
Je pensais aux deux petites filles à qui je donnais la main dans les rues de la ville et je
me disais qu'elles ne savaient rien de ce qui les attend et que c'était beaucoup mieux
ainsi.
Ce qui comptait pour elles c'était le spectacle de la rue et les illuminations et c'était ce
que je leur offrais et par la même occasion ce que je m'offrais aussi.
Tout était gratuit mais rien ne l'était. Mes impôts ainsi que tout ceux de nos
concitoyens ont servi à ce jeu d'illusions et faire plaisir aux enfants fait aussi partie
de ce jeu-là.
Nous sommes pris dans un tourbillon, celui de la vie, mais prenons conscience de
ce que nous allons laisser à nos enfants et ne lâchons pas la bride sur le cou
de la facilité ou du court terme, faisons-nous confiance et ne gâchons pas tout.
Aujourd'hui j'ai rendez-vous comme chaque mercredi avec deux petites filles. Elles sont nées
à Haïti et pour la plus petite âgée de 4 ans et demi c'est son premier Noël en France.
Il était donc tout à fait logique et agréable de lui proposer d'aller voir les illuminations
au centre-ville,ce que nous avons fait après le goûter.
En descendant du bus Place Grandvelle, il était trop tôt pour les premiers éclairages et
nous avonsjoué à la balançoire et au toboggan avant que les premières guirlandes
électriques nes'allument et ce fut la précipitation vers le traîneau du Père Noël tiré par
les rennes.
Puis, nous avons redescendu la grand-rue du
centre-ville pour nous retrouver devant la grandefaçadede l'hôtel de ville illuminé et le contraste fut saisissant entre la pancarte rappelant le
Sommet deCopenhague et le trop-plein d'éclairage des guirlandes, mais pour les enfants,
quel beau spectacle !
Les plus grandes nations sont réunies pendant 14 jours pour décider ou tenter de décider
comment les habitants de notre planète, en tout cas de l'espèce humaine, puisque ce sont
eux qui dirigent le monde, vont vivre pour les 50 années à venir et choisir, en conséquence,
pour les générations futures.
Je pensais aux deux petites filles à qui je donnais la main dans les rues de la ville et je
me disais qu'elles ne savaient rien de ce qui les attend et que c'était beaucoup mieux
ainsi.
Ce qui comptait pour elles c'était le spectacle de la rue et les illuminations et c'était ce
que je leur offrais et par la même occasion ce que je m'offrais aussi.
Tout était gratuit mais rien ne l'était. Mes impôts ainsi que tout ceux de nos
concitoyens ont servi à ce jeu d'illusions et faire plaisir aux enfants fait aussi partie
de ce jeu-là.
Nous sommes pris dans un tourbillon, celui de la vie, mais prenons conscience de
ce que nous allons laisser à nos enfants et ne lâchons pas la bride sur le cou
de la facilité ou du court terme, faisons-nous confiance et ne gâchons pas tout.