Un Printemps des poètes en plein hiver
Jeudi 11 mars 2010
L'hiver n'en finit pas et je n'en peux plus d'attendre le printemps...
J'aime bien voir la neige tomber, il paraît que aucun flocon de neige n'est identique mais
voilà, même ce que l'on trouve beau, à un moment donné, perd de son attrait.
Je n'ai plus qu'une pensée : voir enfin le soleil briller pendant une journée entière et voir
les nuages faire place au bleu du ciel, pas tous les jours, mais un peu plus souvent.
Il y a deux hivers en arrière, j'ai eu une période d'inspiration et j'écrivais des haïkus et puisque
c'est l'occasion où jamais de chasser l'hiver, allons-y :
Le givre surprend
les deux amants qui s'embrassent
et restent figés
La glace crisse
et craque sous mes pas lourds
au milieu du lac
Un vol de corbeaux
s'élève d'un champ gelé
comme ralenti
Les enfants se battent
à coups de boules de neige
éclats de rires
L'haleine fume
quand elle parle en marchant
la tête baissée
Traces dans la neige
des pattes d'oiseaux, de chien
un loup peut-être
Le brouillard épais
envahit la vallée qui
disparaît au loin
Soleil de printemps
le lac gémit et craque
chante la glace
Neige sur le toit
chaumière dans la tourmente
brasero éteint
Coule l'eau de pluie
chavire la vieille barque
un cri dans la nuit.
Que vienne le printemps et vive la poésie !
L'hiver n'en finit pas et je n'en peux plus d'attendre le printemps...
J'aime bien voir la neige tomber, il paraît que aucun flocon de neige n'est identique mais
voilà, même ce que l'on trouve beau, à un moment donné, perd de son attrait.
Je n'ai plus qu'une pensée : voir enfin le soleil briller pendant une journée entière et voir
les nuages faire place au bleu du ciel, pas tous les jours, mais un peu plus souvent.
Il y a deux hivers en arrière, j'ai eu une période d'inspiration et j'écrivais des haïkus et puisque
c'est l'occasion où jamais de chasser l'hiver, allons-y :
Le givre surprend
les deux amants qui s'embrassent
et restent figés
La glace crisse
et craque sous mes pas lourds
au milieu du lac
Un vol de corbeaux
s'élève d'un champ gelé
comme ralenti
Les enfants se battent
à coups de boules de neige
éclats de rires
L'haleine fume
quand elle parle en marchant
la tête baissée
Traces dans la neige
des pattes d'oiseaux, de chien
un loup peut-être
Le brouillard épais
envahit la vallée qui
disparaît au loin
Soleil de printemps
le lac gémit et craque
chante la glace
Neige sur le toit
chaumière dans la tourmente
brasero éteint
Coule l'eau de pluie
chavire la vieille barque
un cri dans la nuit.
Que vienne le printemps et vive la poésie !